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Avant de lire l’article, inscris-toi gratuitement à « ça me rend dingue !« . C’est un court programme de formation en 5 modules qui va t’aider à gérer les crises de colère de ton enfant sans t’énerver 👇
Il t’arrive toi aussi de faire face aux crises ingérables de ton enfant ? Des crises ou il ne se contrôle plus et tentes de te frapper ?
Et tu as essayé plusieurs choses avec plus ou moins de succès, la méthode douce, la méthode forte, des fois ça marche et des fois non.
Cet article est pour toi !
Je vais te raconter comment j’ai réussi à désamorcer une situation que tu as surement déjà vécu et qui peut facilement finir en cris, pleurs et punitions,
avec une technique simple et efficace que tu pourras facilement reproduire chez toi.
Et je vais t’expliquer les mécanismes pour que tu comprennes bien comment l’outil fonctionne et que tu puisses te l’approprier avec aisance.
Mardi après midi, 17h30, je rentre du boulot.
Après une journée éreintante j’arrive à la maison et trouve Adam devant un dessin animé.
Evidemment obnubilé par ces Power Rangers affairés à défaire un énorme monstre méchant, mon fils qui d’habitude accourt à la porte d’entrée en criant « papaaaa ! » (et là je dois t’avouer que c’est indéniablement l’un des meilleurs moment de ma journée), ne daigne me prêter la moindre attention.
Ce qui est tout à fait compréhensible en soi. Pas grave, je lui embrasse donc la tête et part me prendre un verre d’eau dans la cuisine.
Nous ne sommes pas trop pour les écrans, enfin la télé surtout, et les avons plutôt “institutionnalisés” le vendredi pour les enfants.
Mais il est vrai que de temps en temps, il nous arrive de céder pour faire plaisir au petit.
Et puis lui aussi a passé une journée épuisante à l’école. Il faut dire que 8 heures d’école, c’est pas vraiment un rythme adapté à l’enfant. Encore un sujet qui mérite débat !
Bref, il a donc eu droit à son moment de détente lui aussi. Enfin détente ? la suite de l’histoire nous montrera pourquoi lorsqu’ils sont petits, il vaut mieux éviter les écrans.
Son épisode de Power Rangers arrive à son terme et il est temps pour lui de quitter la magique boite à image. D’ailleurs il en a été prévenu à l’avance.
Maman : – Adam, quand l’épisode est fini on éteint ok ?
Mais lui ne l’entend pas de cette oreille.
Adam : – Encore un autre dessin animééééé !
Maman : – Nan Adam, c’est fini, on avait dit qu’après celui là on éteignait la télé !
J’éteins donc la télé à sa place. Je sais, j’aurais dû le laisser l’éteindre lui même pour favoriser son sens de l’autonomie, et puis je n’aurais pas dû lui dire « nan », mais plutôt accueillir son ressenti, mais après une longue journée de travail les bons réflexes sont parfois amoindris. Car oui nous sommes des humains, avec des faiblesses, et il faut savoir l’accepter.
C’est à ce moment précis que le tendre et cher enfant entre dans une colère intense, devient tout rouge et se précipite sur moi pour me frapper.
Je sais que les enfants de son âge n’ont pas la capacité de gérer leurs émotions de par leur immaturité cérébrale.
Isabelle Filliozat disait dans une conférence sur le danger des écrans chez les petits, que lorsqu’on leur coupe la télé sans leur approbation, c’est en fait le circuit cérébral de la douleur qui se déclenche.
Le petit bout rentre donc dans une tempête émotionnelle, ou plutôt il en est submergé, car il ne peut alors plus se contrôler.
Rien ne sert d’essayer de le raisonner, encore moins de le gronder ou de rentrer dans un rapport de force. En réalité, son néocortex qui a pour rôle de canaliser ses émotions est complètement déconnecté du cerveau limbique, siège des émotions et qui communique avec son cerveau reptilien, partie du cerveau qui déclenche les réflexes archaïques de survie tels que la fuite, la sidération ou l’attaque.
Pour le coup, je suis donc en proie à une attaque de la part de mon fils.
Il me faut donc trouver une stratégie de défense afin de reconnecter son néocortex et d’apaiser la situation.
Je sais que l’enfant dont le néocortex n’est d’ailleurs pas encore mature vit dans son cerveau limbique. Il vivent pleinement dans l’instant présent.
Ma stratégie sera de rediriger cette émotion submergeante.
Je me mets donc à courir autour de la table basse du salon pour échapper aux griffes du petit tigre lancé à mes trousses. Et nous voilà en train de tourner en rond façon Tom et Jerry.
Son frère Yanis qui est témoin de la scène s’en trouve amusé et se met à exploser de rire.
L’ambiance commence un peu à s’apaiser, et la pression à redescendre. Mais le petit tigre reste déterminé à m’attraper pour finir de décharger la tension déclenchée par le conflit.
Je l’attire donc dans la chambre ou le grand lit est posé directement au sol.
Connaissant son goût pour les jeux de bagarres je lui dis :
« Je vois que tu a envie de te battre, viens on va faire un peu de lutte !« .
Je vais lui offrir un cadre afin qu’il puisse se libérer de son accès de violence. S’ensuit alors une bonne escarmouche agrémentée de fous rires et de coussins qui voltigent.
Ça y est, l’attention est détournée, le cerveau reconnecté et la bonne humeur rétablie.
Al Hamdulillah pour ces moments d’amour et de joie qui sont autant d’enrichissements et de manières d’apprendre.
Je reparlerais de tout ça plus tard dans un moment plus calme et lui expliquerais qu’il ne faut pas outrepasser les règles.
Je t’invite maintenant à t’inscrire immédiatement à Ça me rend dingue ! et apprendre rapidement à gérer les colères de ton enfant sans t’énerver 👇
N’hésite pas à la partager pour en faire profiter un maximum de parents.
Mika – Muslim Parents Academy