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Avant la naissance de mes petits, je n’avais jamais pensé à faire du cododo. Je ne connaissais même pas ce terme pour tout dire. J’en voyais pourtant des mamans dormir tout naturellement avec leurs bébés, là bas dans ma montagne au Maroc lorsque j’y vivais étant petite et lors de mes multiples séjours de vacances.
Tout a débuté à la maternité.
Après mon arrivée en suites de couches, Adam mon plus grand pleurait énormément.
Je me souviens d’avoir été tellement épuisée, d’une part par mon accouchement réalisé par césarienne, et d’autre part par les journées remplies de visites et surtout par des nuits sans quasiment dormir à cause des pleurs de mon bébé.
La fatigue s’accumulait au fil du temps. Je ne rêvais que d’une chose, fermer l’œil ne serait-ce que deux heures d’affilée. Moi qui suis très grande dormeuse de nature, comment te dire?
Malgré plusieurs tentatives afin que le personnel soignant me soulage en prenant mon bébé pour que je puisse enfin me reposer quelques instants, j’essuyais chaque fois des refus catégoriques.
“C’est la politique de la maison madame désolé on prend pas les bébés…”
Choquée par cette réponse cinglante, je me sentais tellement démunie avec mon bébé que j’en pleurais. Les hormones en ébullition et les émotions à fleur de peau ne m’aidaient pas non plus à tempérer la situation.
Pour tout vous dire, les cinq nuits à la maternité étaient un véritable cauchemar pour moi. J’avais l’impression d’être en mode “survie”.
Les débuts de soirées s’avéraient être des moments très redoutés. Mon mari, une fois rentré à la maison, je me retrouvais seule pour m’occuper de mon bébé, obligé de me mouvoir tant bien que mal pour le prendre malgré les douleurs liées à l’intervention chirurgicale. Les auxiliaires venaient toutefois pour me prodiguer des conseils sur l’allaitement et m’aidaient parfois pour me passer l’enfant qui était dans son berceau. Mais je m’étais rapidement résignée à me débrouiller seule car je ne pouvais pas les appeler à chaque transfert.
Mon bébé me réclamait beaucoup. Les pleurs ne cessaient que lors des tétées et dès que je le posais une fois endormi dans son petit berceau transparent, il se remettait au bout de seulement quelques minutes à pleurer de plus belle!
Ce fut ainsi pendant toute la nuit, jusqu’à l’aube. Je le reprenais dans mes bras pour la énième fois, exténuée, et finissais par m’endormir avec lui, collé à moi.
Malgré ma peur de le faire tomber ou de m’endormir sur lui avec l’épuisement, la fatigue avait eu raison de moi. Mais Al Hamdulillah, je m’étais réveillée avec lui toujours en vie et le sein dans la bouche. C’était mon PREMIER cododo.
Par la suite s’en suivirent les visites de la famille, des amis, des amis de la famille dans la chambre, et mon bébé qui à ces moments là, dormait bien évidemment paisiblement pendant plusieurs heures d’affilées !
Pendant la journée, je me voyais même obligée de le réveiller pour la tétée comme me le conseillaient les auxiliaires puéricultrices. Le soir venu, les pleurs recommencèrent. Le cododo se poursuivit et j’en profitais pour récupérer un peu. C’était mieux que rien.
Mais SubhanAllah, je dormais et me réveillais toujours dans la même position, alors qu’avant d’être maman, je bougeais tellement dans mon lit que je me retrouvais au réveil tournée dans n’importe quel sens. Je découvrais instantanément cette chose en moi que l’on appelle l’instinct maternel ! Allahu akbar! Comme IL fait bien les choses.
Par la suite, de retour à mon domicile et avec l’aide de mon mari, j’ai dû abandonner le cododo car notre ancien lit malgré sa grande taille ne me permettait pas de le pratiquer et à vrai dire, j’avais encore cette peur d’écraser mon fils qui m’envahissait. Je me suis donc résignée.
Cela me demandait donc de me lever plusieurs fois la nuit afin de le faire téter assise, car allongée je me serais inévitablement endormie.
En plus de la fatigue, il faut savoir que les mamans allaitantes se rendorment plus rapidement sous l’effet soporifique de la prolactine, d’autant plus si cet allaitement est pratiqué en position allongée.
Usée par ces multiples réveils et déplacements pour prendre mon enfant, luttant pour rester éveillée pendant les tétées, je n’en pouvais plus. Je ne tenais plus le coup. C’est donc tout naturellement que je me suis redirigée vers le cododo. Mais désormais avec beaucoup moins d’appréhension car mon Adam était un peu plus grand, il avait environ 5- 6 mois. Je l’installais de mon coté afin de garantir de façon optimale sa sécurité. Je ne le mettais pas au milieu entre mon mari et moi, évitais couette ou couverture sur lui, et installais une barrière de sécurité pour éviter d’éventuelles chutes.
J’ai pu, et mon mari également, apprécier immédiatement la différence dans la qualité du sommeil. Le réveil sans et celui après une nuit de cododo n’étaient pas du tout pareils. Je m’étais dès le lendemain sentie revivre car je dormais mieux, bien mieux que si j avais eu à me lever dix fois dans la nuit. J’ai pu enfin dormir plusieurs heures d’affilées et rattraper ce sommeil qui me manquait tant tout en allaitant mon fils.
Le cododo était devenu notre allié, notre solution naturelle à tous pour un sommeil réparateur si nécessaire à notre épanouissement familial, Al hamdulillah.
Et toi ? Quelle a été ta première expérience avec le cododo ? Dis le moi en commentaire <3
Mina – Muslim Parents Academy
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