pixel facebook
Bienvenue sur Muslim Parents Academy ! C’est ta première visite chez nous ? Je t’invite à relever gratuitement le défi 13 jours. Rejoins les milliers d’autre participants. Des parents comme toi et moi qui chaque jour tentent de s’améliorer pour donner le meilleur à leurs enfants. 😊 Clique ici ou sur la photo juste en dessous pour t’inscrire rapidement😊
S’il y a bien un point commun chez les êtres humains, c’est qu’Allah سبحانه و تعالى nous a créé uniques . Mais IL nous a donné des spécificités communes et parmi elles le besoin d’être écouté.
N’est ce pas agréable de se sentir important aux yeux de l’autre ?
N’est il pas plaisant de sentir que nos émotions, nos sentiments, nos idées, nos soucis, nos joies intéressent la personne en face de nous ?
En vérité, combien de fois avons nous écouté l’autre dans la seule intention de répondre, juger, conseiller, émettre notre point de vue sans réellement chercher à entendre, à comprendre ce qui nous était dit ?
Je te livre dans cet article 14 points clés pour apprendre à écouter de manière active et non “réactive”. Et ceci afin, non seulement de mieux comprendre l’autre dans son propos, dans son être, mais surtout de lui donner l’importance qui lui est due.
Et tel était notre bien aimé prophète Muhammad SalAllahu ‘aleyhi wa salam …
Mais avant je voudrais préciser une chose.
L’écoute active est l’un des outils, si ce n’est LE pilier fondamental de la communication. On l’associe aussi à l’écoute bienveillante et donc faisant partie intégrante de la communication bienveillante.
Sais-tu pour quelle raison Allah subhanu wa ta’ala nous a créé avec 2 oreilles et une seule bouche ?
Ecouter ne consiste pas seulement à laisser le son de la voix de son interlocuteur pénétrer nos canaux auditifs de manière passive. Cette façon de faire s’appelle plutôt “entendre”.
Une écoute réelle intègre un ingrédient indispensable qui ne trahit pas celui qui se confie à nous : l’intention. Cette intention se ressentira par le corps, par l’expression faciale, par l’aura que l’on dégage.
En l’absence d’intention, intention de comprendre, de saisir sans jugement la pensée de l’autre, l’écoute devient superficielle et la communication n’est alors qu’apparente.
Si on y réfléchit bien et que l’on replonge dans notre enfance, la plupart d’entre nous, que ce soit à l’école ou dans les relations avec nos parents, nos oncles, nos tantes, nos voisins, avons manqué d’adultes à notre écoute.
Écoute de nos émotions, de nos sentiments, de nos ressentis, de nos attentes et de nos besoins…
Peu de gens autour de moi peuvent témoigner avoir été comblés à ce niveau. Et la source du problème se trouve bien là.
Nous ignorons comment faire car on ne nous l’a malheureusement pas montré.
Mais comment ces adultes auraient pu nous montrer l’exemple alors que la majorité d’entre eux ont également souffert de ce manque dans leur propre enfance?
Comment pouvaient ils nous donner ce qu’ils n’ont pas eux même pas reçu ? Ce qu’ils ignoraient eux même ?
Et nous voilà alors pris dans un cercle vicieux, une spirale tirant des générations vers le bas.
Pourtant, par Allah, être écouté est un des besoins les plus fondamentaux de l’être humain.
Al hamdulillah, cet article est là pour te permettre d’en prendre conscience et de t’apporter les ressources qui te permettront de briser ce cercle.
Ecouter de manière “active”, c’est comme un nouveau langage qu’il va te falloir apprendre. Cela va te demander de l’entraînement mais l’acquérir te permettra sans aucun doute d’améliorer la qualité de relation avec ton enfant, et plus largement avec tout le monde.
Comment le pratiquer?
Place maintenant à l’essentiel !
Qui dit disponible, dit se consacrer et consacrer ce moment d’échange véritablement à son enfant et rien qu’à lui. Alors il faut s’assurer dans un premier temps que l’environnement qui vous entoure soit propice à un vrai échange, l’idéal sera d’écarter tous les éléments perturbateurs (tv, portable,…), dans un deuxième temps, d’être « libre » également intérieurement en tentant (sans bien sûr les nier) de mettre tes jugements, tes émotions, et ses sentiments de côté pour être dans une posture accessible à l’enfant.
Attention si tu es prise dans tes émotions et que tu as du mal à t’en défaire sur le moment, il ne faut pas tenter de te mettre en position d’écoute car cela sera certainement voué à l’échec.
Le risque étant que tes émotions et celles de ton enfant entrent en confrontation. Tu ne pourras alors pas aider ton enfant à se libérer et décoder le message qu’il essaie de te transmettre.
Par exemple, si tu es en colère et que tu sens que tu n’es pas capable à ce moment précis d’être à l’écoute de ton enfant, n’aies pas d’inquiétude, écoute toi d’abord avant tout et prends un moment pour évacuer en prévenant tout d’abord ton enfant : «je me sens très en colère, ou énervée… j’ai besoin d’évacuer et de me calmer avant de revenir vers toi». Tu peux quitter la pièce et revenir 100% dispo, une fois calmée.
De plus, cette attitude montre à l’enfant qu’il faut être à l’écoute de soi par la même occasion. Garde en tête que nos enfants nous observent et finissent par nous imiter, neurones miroirs obligent.
>>> A lire : les neurones miroirs : quésaco ?
Se mettre à sa hauteur, face à face yeux dans les yeux, pour faciliter la connexion entre vous et mieux faire passer les messages.
Il est important d’adopter une posture bienveillante qui indique une attention sincère et une intention d’être prête à écouter. La communication est à plus de 80% “non verbale” donc les gestes et l’attitude à adopter ne doivent pas être négligés. L’être humain transmet beaucoup par ce type de communication. Ainsi, notre posture traduira l’attention que l’on porte réellement à l’enfant.
L’enfant ressent très bien les choses et sait lorsque tu es réellement présente dans ce moment avec lui.
Il faut savoir que l’écoute active se fait par le biais de l’empathie.
Rappelons que l’empathie est cette capacité à se mettre à la place de l’autre, à reconnaître et comprendre ses émotions, ses ressentis et ses pensées sans les vivre.
L’empathie est indispensable pour entrer dans un dialogue de qualité et permettre de bien comprendre ce qui est dit. de plus, le fait de faire preuve d’empathie avec l’enfant va lui permettre de sécréter de l’ocytocine, bénéfique non seulement au développement de son cerveau mais également au renforcement relationnel.
Les intonations de la voix de l’enfant ou même de la nôtre doivent être pris en compte dans l’écoute. Tous ces paramètres envoient des informations sur les émotions, l’intention, le degré d’attention impliqués dans l’entretien avec l’enfant, et ont un impact.
Il est indispensable de bannir les jugements, les critiques, les moqueries ou les comparaisons avec d’autres frères et sœurs ou encore avec son propre passé. Cela est nuisible à un bon échange avec ton enfant. L’expression des sentiments de l’enfant risquent d’être bloquée et voir même de fermer le dialogue entre vous.
Par moment savoir pratiquer le silence “extérieur” est la meilleure des choses à faire. L’être humain a souvent besoin d’être écouté et de se décharger plutôt que d’entendre les conseils où les jugements de l’autre. Il est nécessaire à ce moment là qu’il trouve en face de lui une personne silencieuse qui saura lui prêter une oreille empathique.
Le silence peut devenir un allié puissant dans certains échanges avec les autres. Qui dit “écouter sincèrement”, dit aussi “savoir se taire” pour laisser le champ libre à l’expression des ressentis de l’enfant.
Notre modèle bien aimé (sws) était un modèle d’écoute et parlait peu…, Il utilisait très peu de mots pour exprimer les choses. Pourtant, subhanAllah, il était si percutant…
Ne prépare pas tes réponses à l’avance et évite d’y penser lorsque l’enfant te parle. Tu risquerais fortement de biaiser l’échange, la rencontre avec ton enfant et surtout de passer à côté du vrai message qu’il tente de te transmettre.
Ce moment d’échange est l’instant où l’enfant peut partager ses ressentis avec toi. Il est nécessaire que tu n’impose pas tes propres émotions face à ce qu’il te livre car ces dernières viendraient déteindre sur celles de l’enfant.
Il est plus judicieux de lui répondre par des hochements de tête ou des “oh je vois », “tu peux tu m’en dire plus…” ou encore “et après…” mais également de lui dire “oui” au lieu des “ je suis triste que tu…”, « j’en frisonne…”, “ Ah bon …” (avec un air bigrement étonné!), d’ailleurs, cette dernière était ma favorite avant ! lol
Mets toi dans une posture d’ouverture et d’accueil vis à vis de ses sentiments et de ses émotions. Utilise des des tournures de phrases comme “Oh, je vois…”, « j’imagine » …
Nommer les émotions ou les sentiments “ je vois que tu es en colère …”, ou par exemple: “je sens que tu es frustré…”
Laisser l’enfant terminer ses phrases, au risque de l’influencer et de déformer le message. Ne pas être dans l’empressement de savoir.
Utiliser la reformulation nous permet:
Le fait de pratiquer la maïeutique socratique, qui est l’art de poser des questions, des questions ouvertes ,va aider l’enfant dans sa recherche de solutions, et va l’inciter à trouver lui même sa ou ses solutions.
Les questions ouvertes, à contrario des questions fermées – dont la réponse est concise et ne nécessite en général qu’un seul mot – ( par exemple : comment s’appelle ton meilleur ami ? Aimes-tu le chocolat ?…) , vont permettre d’apporter une réponses en plusieurs mots, voir plusieurs phrases, et vont ouvrir la discussion. Par exemple : qu’en penses tu ? comment as-tu réagit ?
De plus, la pratique des questions ouvertes va lui montrer à quel point nous sommes réellement à son écoute et par la même occasion l’importance de notre amour pour lui.
Il n’est bien sûr pas question de bannir les questions fermées, mais de les utiliser avec parcimonie, et de privilégier les questions ouvertes.
Nous faisons souvent cette erreur, moi la première, d’utiliser ce fameux pourquoi de la mauvaise manière. C’est un automatisme ! il sort tout seul ! Alors qu’en réalité il est à bannir dans certains cas !!!
Et la j’imagine que tu te demandes POURQUOI ?!!! LOL
Eh bien parce que le “pourquoi” invite parfois l’enfant à se justifier, à aller chercher une réponse qui nous satisferait, et donc celui-ci contribue à l’éloigner du réel intérêt de l’écoute de ses propres émotions.
Il vaut mieux questionner sur les motivations internes, ou sur les raisons profondes de ce pourquoi.
Voilà, cet article t’as plu, partage le directement sur ton réseau social préféré !
Mina
Tu n’es pas encore inscrite au Défi parentalité ? Rejoins gratuitement les milliers de parents participants en cliquant sur l’image juste en dessous 👇